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Poursuivre une recherche de qualité

dans toutes les disciplines (dimanche 11 novembre 2007)

Depuis la fin du XIXe siècle, la recherche jacquaire s’est focalisée sur les tracés de chemins de Saint-Jacques historiques. Dans l’enthousiasme elle a commis et commet encore plusieurs erreurs méthodologiques graves. Les quatre plus importantes sont les suivantes : 1 - croire sans vérification que le dernier Livre du Codex Calixtinus était un guide du pèlerin très répandu 2 - tracer des chemins en prenant pour balises toute construction au vocable Saint-Jacques 3 - considérer que tous les hôpitaux Saint-Jacques ont été fondés pour les pèlerins 4 - assimiler tout pèlerin à un pèlerin de Compostelle. Qui plus est, à partir des années 1950, des objectifs politiques et économiques ont conduit à ne plus réviser les affirmations initiales et, pire, à faire taire les voix qui ont continuellement dénoncé ces erreurs. La situation n’a fait qu’empirer à partir du moment où l’Europe s’en est mêlée. La Fondation a entrepris de reconstruire et structurer l’histoire de saint Jacques et Compostelle à partir des documents originaux, avec esprit critique et sans censure. Pour ce faire elle mobilise des concours de chercheurs professionnels, étudiants et chercheurs libres.


saint Jacques travaille: La gravure ci-contre est tirée des Catalogus Sanctorum Vitas de Pierre de Natali, imprimés à Venise en 1516. Elle représente, en les confondant selon un usage banal au Moyen Age, saint Jacques le Majeur (fol. 148 v°) et saint Jacques le Mineur (fol. 260). L’apôtre a posé son bourdon et prend sa plume pour écrire. En bon pèlerin, il n’est pas installé définitivement. Assis sur le bord du banc, il s’arrête le temps de noter une pensée, une trouvaille, une parole entendue, un conseil de vie ... prêt à reprendre le chemin. Ainsi l’imaginaient les hommes du XVIe siècle, en train d’écrire son Epître.

Beaucoup d’étudiants sont intéressés par des sujets de maîtrises, de DEA ou de thèses touchant aux cultes à saint Jacques et au pèlerinage à Compostelle. La Fondation leur apporte son soutien en complément des connaissances de leur spécialité.

A titre d’exemple on peut citer :

• un Mémoire de 5e année de l’Ecole du Louvre (DRA), Reliques et reliquaires du chef de saint Jacques en occident du IVe au XXe siècle : Compostelle, le pèlerin et la coquille.

• une maîtrise sur L’hôpital Saint-Jacques aux Pèlerins à Paris

• un DEA soutenu à l’Université de Paris IV Sorbonne, La construction du personnage de saint Jacques dans le Livre I du Codex Calixtinus

• un travail de licence soutenu à l’Université des Etudes de Florence : Saint Jacques et le chemin de Santiago : mourir avant de mourir

• une thèse d’histoire de l’art en cours sur L’image médiévale du pèlerin

Plus de douze étudiants ont travaillé avec la Fondation depuis 2001.

NOTE :

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Voir en ligne : En savoir plus sur la recherche à la Fondation, méthodes et exemples